Après le déluge
Dr.Hadia El Ayoubi
Tes doigts frôlaient le ciel
ciel blanc, étendu,
essouflé, ivre, timide,
tremblant sous tes yeux
Les mouettes étaient jalouses
plus de place pour leurs ailes
L'univers était un refrain
sur quatre lèvres
Des vagues bleues
jouaient dans ton lit
Pendant une nuit,
comme un alchimiste,
tu as recrée le monde
inventé mille et une femmes
baignées de clair de lune
Les mâts de lumière
traversaient l'océan mystique
Eaux maudites
Nirvanas divins
Le matin,
après le déluge,
le noir reignait
Le songe s'éteignait
Un soleil nu
pleurait seul
au sommet de l'oubli
Copyright ©
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire